SFR-Numéricable augmente ses prix sur les forfaits mobiles

Très actif sur le marché, SFR-Numéricable souhaite désormais montrer qu’il est en mesure d’être rentable. Pour ce faire, l’opérateur a décidé d’augmenter progressivement ses prix afin d’aller chercher le plu vite possible de la rentabilité.

SFR pourrait copier Numéricable dans ses stratégies marketing

En décidant de racheter SFR, Patrick Drahi, big boss du groupe Altice qui est, entre autres, propriétaire de Numéricable, avait bien une idée en tête et sans doute pas sur du court terme.

Aussi, là où Free Mobile cherche toujours à capter des clients quitte à rogner ses marges, SFR devrait être sage et devrait chercher à être rentable le plus vite possible plutôt qu’à accroître ses parts de marché.

A l’image de ce que Numéricable a longtemps proposé, SFR a donc décidé de mettre en place des offres où une importante remise client est offerte au cours de la première année avant que le coût n’augmente au-delà.

Avec de telles offres, SFR espère donc capter une nouvelle clientèle et surtout la fidéliser au-delà de cette première année de forfait mobile. S’il y parvient, l’opérateur devrait réaliser un joli coup d’autant que la concurrence est rude en particulier en raison de l’agressivité de Free Mobile.

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Des augmentations de prix en vue chez SFR-Numéricable

Même si SFR-Numéricable espère que ses offres fonctionnent, l’opérateur sait que le chemin de la rentabilité sera plus simple à retrouver si sa stratégie est couplée avec une hausse de ses tarifs.

Ainsi, au 5 janvier 2016, le prix de différentes options (double appel, minutes reportables, TV en direct, …) devrait passer de 1 à 2€ alors que l’option sécurité pourrait passer de 2 à 3€. Les appels, la data, les SMS et les MMS en dehors du forfait souscrit pourraient aussi coûter plus chers.

Toutefois, SFR-Numéricable peut se rassurer en se disant que chez la concurrence aussi, le prix moyen payé par le client augmente. Certes, la hausse n’est que de 40 centimes mais elle existe tout de même et ce alors qu’aucune hausse n’avait plus été observée en France depuis 4 ans.