La 4G+ succède à la 4G en France

L’augmentation croissante du trafic internet via le réseau mobile, que ce soit pour surfer, aller sur des réseaux sociaux, télécharger des vidéos, des jeux, de la musique ou divers contenus, a engagé les opérateurs français dans la course à la 4G+.

Depuis 2014, Bouygues, Orange et SFR rivalisent de coups d’annonces marketing sur le déploiement de cette technologie (opérationnelle dans plusieurs villes pilotes), et ses avantages.
Free, sans être absent de la compétition, demeure pour l’instant plus discret sur le sujet.
Pour proposer ce réseau, les opérateurs doivent coupler plusieurs bandes de fréquences.

D’ores et déjà les fabricants de Smartphones Apple, HTC, Huawei, LG, Samsung proposent des modèles compatibles 4G+. D’autres ne vont pas tarder à les suivre très prochainement.
Dans le même temps, sur ce marché extrêmement concurrentiel, dominé en 2015 par iOS et Android, BlackBerry et Sony pourraient envisager de se retirer du marché des mobiles si la rentabilité financière de leurs divisions n’était plus au rendez-vous en 2016.

Mais la 4G+, par rapport à la 4G, c’est quoi en clair et en bref au juste ?
La 4G+, homologuée par l’Union Internationale des Télécommunications, offrirait un débit théorique d’environ 300 Mbits/s, soit 2 fois plus que le débit théorique de la 4G actuelle.

Qu’en est-il cependant dans la pratique au niveau de la 4G ?…tout au plus un débit moyen de 30 Mbits/s en téléchargement, soit 5 fois moins que le débit théorique vendu.
Donc que pourrions-nous espérer obtenir avec la 4G+ ?… eh bien si on appliquait la même règle que celle de la 4G, ce serait du 60 Mbits/s au mieux. L’avenir nous en dira plus.

Par ailleurs, n’oublions pas qu’il faudra s’équiper d’un Smartphone compatible et résider dans une zone couverte, même si elles le seront toutes à terme.

Alors la 4G+, coup médiatique, réelle évolution, ou plutôt évolution obligée dans la mesure où les opérateurs doivent gérer toujours plus de consommation générant des « embouteillages » ?
C’est comme si l’on imaginait des lignes de RER composées de 4 voies et des autoroutes de 6 voies, le trafic n’en serait-il pas considérablement fluidifié ?

PV