
Il y a quelques heures, les chiffres relatifs à la vente de smartphones durant le troisième trimestre de l’année 2015 ont été dévoilés, l’occasion de découvrir que derrière Samsung et Apple, les constructeurs chinois répondent présents.
Huawei s’impose comme le 3ème constructeur mondial
Alors que Samsung et Apple continuent d’écraser le marché du smartphone, la grosse information du 3ème trimestre 2015 est qu’un 3ème constructeur de smartphones est parvenu à franchir la barre symbolique des 100 millions de smartphones vendus dans le monde. Il s’agit de Huawei.
Mais le constructeur chinois n’est pas le seul à briller puisque juste derrière lui, deux autres marques, chinoises elles aussi, se rapprochent doucement mais sûrement de la barre symbolique des 100 millions d’unités vendues. Ces deux constructeurs sont Lenovo et Xiaomi. Leur présence au 4ème et 5ème place de ce classement illustre bien la bonne santé des constructeurs made in Chine.
Un autre acteur de l’« Empire du Milieu » a aussi brillé en 2015 : Meizu. A lui seul, ce dernier a vu ses ventes augmenter de 350%, preuve que la société a bien réussi à se faire une place sur ce marché pourtant très concurrentiel.
Les constructeurs chinois parviennent à contourner les obstacles l’export
Alors que beaucoup de constructeurs made in Chine peinent à s’imposer loin de leurs bases, il faut admettre qu’il n’est pas simple pour ces derniers d’exporter leurs produits à l’international.
En effet, ils doivent faire face à un double problème :
- Les fréquences des réseaux mobiles utilisées en Europe impliquent des modifications logicielles et matérielles des smartphones disponibles sur le marché chinois
- Google est interdit en Chine et les smartphones locaux embarquent donc des alternatives locales. Pour l’export, impossible de se contenter de cela ce qui implique d’importantes modifications
Ces deux problèmes, connus par Huawei, Xiaomi, Meizu et bien d’autres expliquent pourquoi certains smartphones mettent énormément de temps à sortir sur les marchés européens. Nul doute aussi que sans ces obstacles, les constructeurs chinois seraient encore mieux représentés en Europe comme en Amérique.